Le rejet du modèle traditionnel
Isabelle de Courtivron naît après la Seconde Guerre mondiale, à Paris, dans une famille aux valeurs conservatrices, où règnent les mensonges et les non-dits. Sa mère, qui a troqué son mari volage pour un Américain prospère et rassurant, s’occupe peu de sa fille. Très jeune, Isabelle se réfugie dans les livres et décide de se construire en opposition à ce modèle maternel.
L’héritage d’une double culture
Lorsque la famille s’installe aux États-Unis, Isabelle se libère. Elle découvre une autre culture, ses codes vestimentaires, sa langue, et surtout ses mouvements contestataires. Elle y trouve les armes pour se construire. Contrairement à ce que pense sa mère, elle n’est pas « indocile » mais se révèle à elle- même.
Une construction grâce aux combats féministes des années 60-70 aux États-Unis
Dans ce récit, l’autrice évoque les combats féministes auxquels elle a pris part dans les années 60-70 aux États-Unis – la libération du corps de la femme, la non-mixité, le refus de la maternité – et ses figures phares comme Gloria Steinem, Betty Friedan, journalistes, essayistes et militantes pour les droits des femmes. La double culture américaine d’Isabelle de Courtivron permet de comprendre ces mouvements et ces personnalités de l’intérieur.