Time Ain’t Accidental - Jess Williamson

Une évolution courageusement personnelle mais inévitable pour Jess Williamson, chanteuse, compositrice et multi-instrumentiste texane basée à Los Angeles, “Time Ain’t Accidental” évoque les emblématiques paysages de l’Ouest, et une vision totalement moderne de la musique country qui lui est propre. Par dessus tout, sur le plan sonore et thématique , cet album met en avant la voix de Jess, crystalline et acrobatique dans sa tessiture.  
Pensez à Linda Rondstadt devenue minimaliste, aux Chicks devenues indie ou même au travail d’Emmylou Harris avec Daniel Lanois. Prairies sans fin et vagues de l’océan, longs trajets et étendues d’autoroute, danse, fumée, sexe et désir physique – les images centrales du nouvel album de Jess Williamson se délectent du terrestre et du charnel. L’album signale un changement tectonique pour Jess en tant que personne et en tant qu’artiste : de quelqu’un qui autrefois s’accommodait et se faisait petite à une femme pleine de courage et de pouvoir en tant qu’individu.
Après les albums “Cosmic Wink” (2018) et “Sorceress” (2020), elle a pris une nouvelle direction. Jess Williamson a confié ses démos à Brad Cook (qui a produit Plains) à Durham, en Caroline du Nord. Ce cadre familier a favorisé un environnement sûr pour son travail personnel, et Jess a libéré sa voix dans une totale inconscience. Les voix ont été enregistrées en seulement deux prises pour chaque chanson. Brad Cook a encouragé Jess à conserver la boîte à rythmes de l’iPhone qu’elle avait programmée sur certaines démos, puis y a ajouté des banjos et des steel guitares pour donner une impression évidente d’ancien et de nouveau. ”Time Ain’t Accidental”, avec sa synthèse d’instruments country traditionnels, d’effets numériques et de sons modernes, incarne l’énergie du Texas et de Los Angeles, deux lieux où elle se sent chez elle.  

«La musicienne texane basée à Los Angeles affirme son ;mbre et convoque la pedal steel pour son meilleur album a ce jour, nourri d'émancipa;on et de sable chaud. » (Rolling Stone)