“Je suis dépendant.” Cette phrase, Johann Zarca la prononce tous les jours depuis cinq ans. Le 30 août 2019, il a fait le choix d’une vie abstinente de prise de produits – drogues, alcool… – pouvant modifier son état de conscience. Désormais, il participe chaque jour à des groupes de paroles composés de consommateurs de drogues et d’anciens toxicomanes ; il intervient dans des hôpitaux et des prisons. Ce1e nouvelle vie lui a inspiré son onzième roman : Clean. Une plongée dans une lu1e, parfois à mort, que livrent de nombreuses personnes avec leurs addictions.
Le roman met en scène des personnages qui ont un point commun : ce sont d’anciens « toxicomanes ». Sonia sort de désintox’ et essaye d’échapper à son ex, un dealer à qui elle a dérobé du fric. Sébastien, amoureux d’elle, part à sa recherche dans les rues de Paris. Redouane, ancien du grand banditisme et videur de boîte de nuit, se bat contre ses démons : son addiction à l’argent et à la violence. Lucy, ex-héroïnomane devenue thérapeute, cherche son fils disparu dans les quartiers chauds de la capitale. Ils s’entraident à rester abstinents. La solidité de ce groupe chancelle quand Sonia retombe entre les griffes de son ex.
“Pour un dépendant, la sobriété est la partie la plus facile. C’est une fois qu’on a arrêté que commence la lutte.”