Mawood- Abdel Halim Hafez

Wewantsounds réédite  Mawood, l’une des pierres angulaires de la musique égyptienne, enregistré en live en 1971 par le légendaire chanteur Abdel Halim Hafez. Samplé par Jay-Z sur « Big Pimpin' » pour l’un de ses morceaux des années 60, Hafez est entouré de son orchestre avec Omar Khorshid à la guitare dans cet album qui mêle musique arabe traditionnelle et instrumentation moderne et groove des années 70. “Mawood” est l’un des classiques de Hafez, composé par le légendaire Baligh Hamdi. Né en Basse-Égypte en 1929, Abdel Halim Hafez a connu une carrière stratosphérique seulement écourtée par sa disparition en 1977 à l’âge de 48 ans. Il fut l’un des géants de la musique égyptienne et sa popularité n’a cessé de croître depuis sa mort. Aux côtés d’Oum Kalthoum, Warda, Farid el Atrache et Mohammed Abdel Wahab, Hafez a révolutionné la musique égyptienne. Sa musique mêlant tradition et modernité fait de lui l’un des chanteurs les plus aimés des années 1950 alors qu’il développe le côté romantique qui deviendra sa signature (il est surnommé « le rossignol brun »). Au milieu des années 50, dans la foulée de son succès musical, il lance une prolifique carrière d’acteur dans la florissante industrie cinématographique égyptienne. Hafez a travaillé avec les plus grands compositeurs de son temps, dont Mohammed Abdel Wahab et Baligh Hamdy qui a composé “Mawood” (« Promesse ».) Enregistré en concert en 1971, “Mawood” est l’un des standards les plus reconnaissables d’Abdel Halim Hafez, une chanson écrite par le poète égyptien Mohamed Hamza. Hafez est accompagné par une superbe section de cordes, ainsi qu’une instrumentation moderne avec orgue et la guitare électrique d’Omar Khorshid ajoutant son twang inimitable à l’ensemble. Un classique incontesté de la musique arabe des années 70 que Wewantsounds se réjouit de rééditer en vinyle pour la première fois depuis les années 1970 avec un audio remasterisé. Le vinyle comprend la pochette originale et un insert de 2 pages avec des nouvelles notes de pochette de Mario Choueiry de l’Institut du Monde Arabe.