Parfaite description de l’inquiétude suscitée par l’apparition d’une maladie inconnue, ce texte de Libero Bigiaretti demeure d’une étonnante actualité.
Dans l’Italie des années 1950, l’homme d’affaires Gino Rovelli est prêt à toutes les concessions pour devenir directeur de la société Bìler. Travailleur robuste, froid et acharné, il voit pourtant ses rêves de gloire s’évanouir du jour au lendemain. Une mystérieuse maladie va brutalement rebattre les cartes de son existence. Le verdict du miroir de sa salle de bain est implacable : en l’espace d’une nuit, le fringant trentenaire a vieilli d’une vingtaine d’années. En montrant avec quelle rapidité la maladie balaye les ambitions du personnage, Libero Bigiaretti nous offre une critique du matérialisme contemporain.