Enter The 37th Chamber - El Michels Affair

Le monde évolue plus vite que jamais ces jours-ci, et même à l'ère numérique, on peut toujours compter sur les choses pour aller en cycles. Malgré toutes les avancées de la technologie d'enregistrement informatique, des studios à domicile et des instruments électroniques, il y a un intérêt florissant pour les techniques d'enregistrement analogique et pour la recréation de l'ambiance et du son des disques soul vintage. Avec un pied dans le passé, mais les yeux fermement fixés sur l'avenir, El Michels Affair fait partie des leaders d'un mouvement funk & soul résurgencentiste de New York qui balaye à la fois la communauté musicale et les palmarès. Dirigé par le saxophoniste/organiste Leon Michels et le producteur/ingénieur Jeff Silverman, El Michels Affair a commencé comme une collaboration lâche de musiciens de session (y compris des membres de groupes comme Sharon Jones & the Dap Kings, le Budos Band et Antibalas) qui cherchait à mélanger une partie de la qualité vibrante des disques de la bande sonore avec l'esthétique d'enregistrement du début du reggae et la crudité du rock des années 60 - ils l'appelaient "Cinematic Soul".

C’est en tant que fan du Wu-Tang, que Michels a constaté que le son "Cinematic Soul" était cohérent avec les humeurs des paysages sonores de RZA sur les sorties classiques de Wu-Tang.

Le premier concert de El Michels Affair avec Raekwon fut un tel succès, que d’autres ont suivi.

Ces sets ont conduit à l'enregistrement de deux singles de 7" avec des réinterprétations instrumentales des chansons classiques de Wu-Tang "C.R.E.A.M." et "Bring Da Ruckus". Et le succès de ces singles (plus de 7000 exemplaires vendus) a conduit à un contrat avec Fat Beats Records pour enregistrer un album entier du Wu-Tang Clan revisité.