Londres, 1977. Daniel Treacy quitte l'école où il s'ennuie à mourir. Avec ses amis du lycée, il enregistre une chanson dans un studio du coin avec une dizaine de livres avancées par ses parents et envoie le disque à John Peel qui en dit le plus grand bien. Les Television Personalities sont nés...
En attendant d'être une star, Daniel travaille comme coursier pour sa mère, une des meilleures blanchisseuses du centre de Londres. Ses plus gros clients: le label de Led Zep, où elle le fait embaucher en menaçant le manager de cramer ses chemises. Daniel n'y livrera pas que des paquets de linge.
Dans la vie tumulteuse de Daniel Treacy, on croise en chair et en os Jimmy Page, Bob Marley, Paul McCartney, David Gilmour, Wham!, Nico, Kurt Cobain et... David Hasselhof.
Dreamworld, c'est le monde bien réel, farfelu et rêvé d'un esprit hyper créatif, hyper sensible et aussi hyper tourmenté, la vie et la presque fin d'un des plus grands génies négligés de l'histoire de la pop music.
«Depuis plus de trente ans, et les premiers soubresauts punks qu’il traitait déjà, à 16 ans, avec son ironie carnassière sur le génial single Part Time Punks, Dan Treacy et ses TVP’s sont sans doute l’un des trésors les mieux cachés de la pop anglaise. Sans lui, des artistes comme The Jesus And Mary Chain, Kurt Cobain ou My Bloody Valentine n’auraient jamais maltraité leurs guitares.» (Les Inrockuptibles)
«Leur influence sur la musique indépendante reste énorme. Kurt Cobain était un grand fan.» (The Guardian)
«TV Personalities jouait lo-fi avant qu’on en parle. Dan Treacy est devenu « culte » à son tour.» (Télérama)
«Television Personalities, est l’une des figures indie-rock cultes.» (Libération)