«Peut-être bien le meilleur livre jamais écrit sur Hollywood. » (The New York Times Book Review)
« Une lecture hilarante. » (The Sunday Telegraph)
« Anecdotes savoureuses, portraits pittoresques, boissons de qualité, rencontres formidables, quelle lecture merveilleuse ! » (L'Obs)
« Impossible de s’arrêter de lire cette somme exceptionnelle consacrée au 7e art et ses stars. Car Niven, outre le fait d’avoir été un grand acteur, était aussi un très bon écrivain, et un portraitiste de première classe. » (Le Figaro magazine)
« Ces livres étaient devenus introuvables. Les éditions Séguier ont eu l'excellente idée de les réunir en un seul volume de près de 1 000 pages : une vie comme une longue série dont aucune scène ne mérite d'être coupée au montage. » (L'Express)
S’il fallait décerner un prix d’élégance aux acteurs, alors David Niven recueillerait tous les suffrages. Rarement le complet rayé et le trait de moustache auront été si bien portés à Hollywood, et l’on ne s’étonnera pas que Ian Fleming pût l’imaginer dans le rôle de James Bond. Est-il annoncé au casting d’un film qu’on s’attend à le voir dîner en chemise à plastron, nœud papillon et slippers aux pieds ; avec lui, on pressent surtout les dialogues ironiques et toute la panoplie de l’humour « so british » – ce tranchant de l’intelligence.
Mais avant la célébrité, Niven aura connu une véritable vie d’aventures. Renvoyé pour indiscipline de plusieurs écoles britanniques, insolent à l’armée, mis aux arrêts pour insubordination, il se gagne la sympathie du geôlier en partageant une bouteille de whisky puis s’échappe par la fenêtre. On le retrouve quelques mois plus tard aux États-Unis, versé dans le plagiat littéraire, le commerce de spiritueux, la danse professionnelle et même la course de poneys, avant que le destin se ressaisisse et le pousse vers les caméras des grands studios.
Ainsi débute une carrière de près de cent films avec, très vite, des rôles principaux. Niven révèle surtout une disposition pour les comédies romantiques où sa souriante désinvolture fait merveille ; il rencontre ensuite le succès international, d’abord grâce à son rôle de Phileas Fogg dans Le Tour du monde en quatre-vingts jours de Michael Anderson (1956), puis avec Les Canons de Navarone(1961) de John Lee Thompson et Les Cinquante-Cinq Jours de Pékin (1963) de Nicholas Ray.
Parus et traduits en deux volumes dans les années 1970, introuvables en français depuis, ses souvenirs sont ici republiés pour la première fois. Tout refroidit vite, la gloire d’un acteur en particulier. Mais que l’on se rassure dans les librairies : peu de choses sont aussi vivantes qu’une page écrite par David Niven.
Né en Grande-Bretagne, David Niven (1910-1983) s’oriente d’abord vers une carrière militaire, avant de partir tenter sa chance à Hollywood. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il participe aux combats au sein de l’armée britannique. Il accède à une célébrité mondiale avec ses rôles de Phileas Fogg dans Le Tour du monde en quatre-vingts jours (1956), de James Bond dans le film parodique Casino Royale(1967), dans Le Cerveau de Gérard Oury (1969), ou encore dans la série de films La Panthère rose.